Mes Chers Amis,
De 2005 nous venons de basculer dans 2006 et le Coq s’apprête à s’envoler
pour laisser la place au Chien. Quelques personnages célèbres serviront de
point de repère pour essayer d’éclairer ce signe zodiacal : « Chou en Lai,
Churchill, Voltaire, Brigitte Bardot … » beau travail de déduction pour les
astrologues et les psychologues qui creuseront la question et nous
confieront leurs désaccords !!!.
Alors que chaque année j’ai pris l’habitude de terminer mon éditorial par
les vœux traditionnels, je commencerai cette fois par les souhaits que je
présente en mon nom et en celui de tous les membres du Conseil
d’Administration à tous les Fraterniens et à leur famille : Santé –
Prospérité – Bonheur, ainsi que l’expression de mes sentiments les plus
affectueux, paternels pour les anciens élèves et fraternels pour tous les
enseignants et les collaborateurs qui ont été à mes côtés dans le travail de
l’équipe fraternienne. Je sais que cette affection a été réciproque et je
l’ai particulièrement ressenti lorsqu’elle s’est concrétisée par les
« retrouvailles » de la Promo 70, préparées depuis plusieurs mois, réalisées
par la venue à Paris de ceux qui résident aux quatre coins de la planète et
dont le bouquet aura été le repas et la soirée du 17 septembre au « Bistrot
Charenton ». J’ai pu retrouver mes « petits » de Fraternité éparpillés
depuis trente ans sur plusieurs continents et devenus pères et mères de
famille, mais tous animés de la joie, de l’enthousiasme et de l’affection
fraternienne. C’est avec une émotion difficile à contenir que j’ai vécu ces
moments où la spontanéité et la chaleur des mots prouvaient le lien filial
en symbiose avec mon attachement paternel. Ces sentiments seront
magnifiquement résumés dans la lettre adressée, à leur retour au Canada, par
ceux qui résident dans ce pays : « c’est avec une joie non dissimulée que
nous vous avons retrouvé, vous, notre Directeur, si distant dans le passé et
si proche de ses élèves aujourd’hui. Après quelques minutes passées près de
vous, l’image d’un directeur strict et rigoureux que nous avions toujours en
mémoire, a fait place à celle d’un père tendre et bienveillant. Les plus
chanceux ont été émerveillés par votre souvenir des noms de vos élèves. Ce
fait démontre votre attachement à notre collège et à cette jeunesse à qui
vous avez voulu fournir les meilleurs atouts pour affronter sa vie future ».
Merci pour ces heures inoubliables et ces mots, qui sortant du cœur,
atteignent le mien au plus profond.
Comme je l’ai déjà exprimé dans un précédent éditorial la « distanciation »
- évoquée dans votre lettre – a toujours été à mes yeux un élément essentiel
du comportement d’un enseignant. Elle n’est ni mépris, ni condescendance, ni
sentiment de supériorité, mais RESPECT, notion qui comme la morale et le
travail est en train de sortir de notre vocabulaire français. Ce « respect »
est pour moi la reconnaissance de celui qui est en face de moi comme un
« homme » - même s’il est jeune, voire très jeune – il implique regard et
écoute et surtout affection d’autant plus réelle, profonde, et efficace
qu’elle reste discrète, non affichée, non étalée car non factice. Cette
notion du respect se retrouve dans le confucianisme, le bouddhisme, le
christianisme ; elle élimine celle de domination et de rapport de force qui
dans d’autres civilisations ancre la conviction que : « qui ne domine pas
est automatiquement dominé » : antagonisme entre deux conceptions :
« respecter les autres » qui implique écoute et affection et « se faire
respecter des autres » dont les conséquences conduisent souvent à la
primauté de la force et à l’absence des discernements des moyens.
Le thème du respect ayant été très utilisé lors des évènements récents de la
révolte des banlieues, un de nos ministres déclare à son propos qu’il nous
faut « décoloniser notre imaginaire » proposition qui est à elle seule peut
remplir un éditorial. Mais avant de m’en expliquer, je me permettrai de
conter deux anecdotes de ma vie qui éclaireront mes positions.
Durant mes études secondaires chez les Pères, j’avais une fois, autour de
mes quinze ans, interroger un de mes professeurs, pour lequel j’avais
beaucoup d’estime et je garde aujourd’hui une véritable vénération, sur un
point qui me troublait profondément. Lorsqu’on lit l’histoire des Conciles
dans l’Église, on y apprend que lors de l’affirmation des dogmes, ceux qui
« déviaient » étaient déclarés, « hérétiques ». Comme chacun sait il fut un
temps où ces « dissidents » étaient sommairement convertis par le bûcher.
Lorsqu’un siècle ou deux plus tard, les discussions ou disputes s’étant
apaisées, un autre Concile effaçait cette hérésie : « de quelle façon
pouvait-on « dégriller » ceux qui étaient morts sur le bûcher ? ». La
réponse du Père fut, avec un large sourire, plein d’humour répondant au
mien, accompagné d’un geste de la main, index pointé vers moi : « Michel
Brun, vous êtes un hérétique … ». Durant la fin de mes études, et encore
aujourd’hui auprès de quelques uns de mes condisciples survivants, le surnom
m’est resté « l’hérétique ».
Lorsque j’ai repris en main Fraternité en 1961, comme je bousculais un peu
trop et les habitudes et les règlements de l’Education Nationale, je fus
surnommé à la Mission Culturelle « dôc lâp ». J’ai conservé plusieurs
lettres des autorités de l’époque, inspecteurs, conseillers, qui commencent
par « Mon Cher Dôc Lâp ». Pour les rares Fraterniens qui ignorent le
vietnamien, j’ajoute que dôc lâp signifie « indépendant ».
Aussi que personne ne soit choqué ou ne s’étonne si dans mes propos
m’étaient – parlés ou écrits – je suis souvent en dehors du « politiquement
correct » et souffre avec passion de l’injustice, du mensonge, de
l’hypocrisie, des impostures dont notre société est saturée. Je reste marqué
par ces deux termes, ô combien complémentaires « hérétique – dôc lâp ».
Je reviens maintenant à ce « décolonisons notre imaginaire ». Je crois
qu’avant toute chose il faut réfléchir au sens des mots, à leur évolution
dans le temps, à l’étendue de la surface qu’ils recouvrent.
Par exemple, le mot « antisémitisme » en 1900 évoque pour les contemporains
l’affaire Dreyfus. J’ai connu encore dans les années 1930 des familles dans
lesquelles les frères, les oncles, les neveux ne se voyaient plus, ne
s’adressaient plus la parole parce que l’un avait été dreyfusard, l’autre
antidreyfusard. A partir de 1933, avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir, des
dizaines de milliers de juifs vont venir, en particulier en France, de toute
l’Europe centrale ; beaucoup ne parlent pas notre langue. On assiste alors
dans l’opinion publique, au même phénomène qu’avec l’immigration actuelle.
En Allemagne, les « opinions négatives » deviennent discrimination,
brimades, violences, pour aboutir dans les années 1940 à la « solution
finale ». Le même mot n’évoque plus dans l’imaginaire la même idée alors que
le terme reste le même.
Nous allons retrouver avec les mots colonie, colonisation, une évolution
semblable.
Alors que les colonies ont existé depuis des millénaires bien avant les
Phéniciens et les Grecs, elles vont se développer avec Rome. Durant 4
siècles, les Gaules seront colonies romaines, avant que les légions ne
soient remplacées par les Francs Saliens, les Francs Ripuaires, les
Burgondes, les Vandales, les Suèves, les Wisigoths …. La décadence de Rome
entraîne l’ effondrement de la « Pax Romana » et de l’empire romain.
Avec l’émergence des nations comme l’Espagne, le Portugal, l’Angleterre, les
Pays-Bas, la France, coïncidant avec les grandes explorations, les
découvertes, grâce à la boussole et aux perfectionnements de la navigation,
nous assistons rapidement à une rivalité qui aiguisera encore les appétits
de chacun. Le phénomène valable à l’échelle des nations, le sera à celle des
individus.
A côté des missionnaires qui veulent étendre leur foi, les commerçants
développer leur commerce, les aventuriers de tout poil qui recherchent
aventure, profit, exotisme, les politiques pensent à la gloire de leur pays,
de leur souverain, à leur renom personnel et à l’accroissement de leur
territoire. Dès le départ, on se trouvera donc devant les idéalistes dont le
seul but est la propagation de la foi, de la science, du développement, de
l’altruisme et les trafiquants, les escrocs, les profiteurs qui ont toujours
peuplé toutes les sociétés dans le temps et l’espace.
Tout ceci ne se fera pas sans violence, sans guerre. Certains viseront à
« Humaniser » la guerre, ce qui est une utopie et une imposture. Relisez le
livre de Josué dans la Bible avec l’énumération des conquêtes, rois, reines,
population de femmes et d’enfants vaincus passés au fil de l’épée et
exterminés ville après ville. Avec Rome, au début les prisonniers seront
égorgés. Puis il y eu une nette « amélioration » avec la décision de
« décimer » les vaincus (1 sur 10), le reste conservé comme esclaves …. Je
saute en raccourci en 1900, donc 2000 ans après Rome. Guillaume II
organisant une expédition punitive en Chine à la suite de l’assassinat d’un
de ses diplomates Von Ketteler écrira au chef de l’escadre : « faîtes-vous
la réputation qu’avaient les Huns et Attila . » …. sans commentaire !.
C’est après la guerre 39-45 que vont vraiment commencer les conflits
concernant les indépendances de la plupart des territoires sous domination
coloniale. Cette évolution va se faire pendant la période de « guerre
froide » qui a tout moment peut devenir « chaude » entre les USA et l’URSS.
Par idéologie, et sectarisme, ce qui eut pu avec un peu de bonne volonté et
de « volonté » tout court être résolu par étapes et sans que le sang soit
versé, va se faire par les armes, dans une haine attisée. D’un côté
l’Amérique, championne de la décolonisation puisque la sienne a été la plus
« réussie » avec la disparition des autochtones … de l’autre, l’URSS qui
vise à l’implantation et à l’extension du communisme et participe activement
dans ce but à l’éviction des autres pour prendre leur place.
La France dont l’histoire ne cesse de montrer la division quasi permanente,
déjà décrite par César dans son livre sur la guerre des Gaules, puis avec
les Cathares, les Armagnacs et les Bourguignons, les catholiques et les
protestants, les résistants et les collaborateurs – et j’en passe – va se
trouver couper de nouveau en deux camps. Combien de fois je me trouverai
devant des interlocuteurs, qui apprenant que j’avais été plus de 25 ans au
Vietnam, me considèreront comme un colonialiste tortionnaire, prévaricateur,
riche, tant certains lobbies et les médias ont fantasmé sur le thème.
Il est inutile de discuter devant les convictions ancrées, matraquées durant
des décennies chez des gens qui s’estiment capables à eux seuls d’être un
gouvernement. Lorsque dans mon village de Bretagne, je vais chercher mon
journal au seul endroit où on le vend, au bistrot, il m’arrive de prendre un
café, non par envie ou besoin, mais uniquement pour écouter ceux qui debout
devant leur pastis, refont le monde. Ils sont tour à tour le président de la
république, le premier ministre, le ministre des finances … et au 4ème
pastis, vous ne reconnaissez plus la France, devenue belle, conviviale,
réformée, transformée, enfin dirigée …. !!! Comment s’étonner si un tel
homme, qui à lui seul, peut être un gouvernement complet, a des certitudes
sur des thèmes qu’il ne connaît que par la télé et sur des pays totalement
méconnus puisque ses expéditions et explorations personnelles se limitent à
Rennes et Saint-Malo, (qui sont d’ailleurs de très jolies villes).
Mon buveur de pastis ne serait qu’humoristique et anecdotique si son exemple
se limitait au village et au bistrot. Mais lorsque l’on plonge dans le
marais politique, on constate les mêmes dérives aggravées. Ceux qui se
trouvent incapables d’agir ou de penser, mettent d’autant plus de rage, de
hargne et d’agressivité, recroquevillés dans leur bêtise et leur fauteuil, à
attaquer ceux qui ont l’expérience des choses et regardent la réalité en
face avec lucidité, courage, bon sens et honnêteté intellectuelle.
Il suffit de suivre depuis des années les commentaires de la presse
étrangère – même amie – pour constater la dénonciation quasi générale des
incohérences du « modèle français » depuis 30 ans en matière d’immigration,
de regroupement et d’intégration familiale. Sujet devenu tabou puisqu’il est
interdit d’en parler, d’en discuter pour trouver les solutions autre que la
capitulation permanente devant le communautarisme de plus en plus développé.
A la fois crainte et espérance pour ceux qui n’ont pas trouvé (ou à qui on
n’a pas su donner) d’autre moyen d’affirmation identitaire. Les communautés
ethniques, sexuelles, géographiques se développent parce que les dirigeants
de notre pays sont devenus de moins en moins capables d’apporter une vision
d’ensemble. Le seul trait d’union français, le seul point commun, c’est la
« consommation ». On oublie que si l’on doit aider les hommes à acquérir les
« moyens de vivre », il est tout aussi essentiel de leur donner des
« raisons » de vivre.
Or, c’est au moment où la cohésion devient la plus indispensable, que l’on
ressuscite des haines – quand on ne les crée pas - avec des votes au
Parlement sur le génocide arménien, la colonisation, les quotas de femmes
dans la politique, les quotas de victimes de telle ou telle communauté : nos
« faiseurs de discours » deviennent les « faiseurs d’opinion ». Ce n’est
plus un Parlement, mais un concile d’avant le Moyen Age définissant les
dogmes et déclarant « anathème » celui qui aurait la tentation de les
discuter.
On en arrive à des aberrations telle que la proposition à la télé par un
grand artiste (il doit l’être puisque c’est lui qui le dit) de rayer
Napoléon des programmes scolaires parce qu’il a rétabli en 1802 l’esclavage
dans les Caraïbes. Ce rétablissement n’est certes pas la plus grande œuvre
de Napoléon, mais il n’est pas inutile de rappeler que Joséphine de
Beauharnais, épouse de Bonaparte, était originaire de la Martinique,
appartenant plutôt à ce que nous appellerions aujourd’hui le « lobby » des
planteurs de canne à sucre et que depuis l’abolition de 1794, la production
de sucre ayant été pratiquement abandonnée, la pénurie de sucre devenait un
important problème économique, donc politique pour le Premier Consul.
J’ajoute que nous sommes en 1802 et non en 2006 ….
Ceci n’empêchera pas que la France sera un des rares pays d’Europe où
l’anniversaire d’Austerlitz sera passé sous silence pour ne pas déplaire à
certains.
Quand à notre système éducatif qui renvoie sans bagage chaque année 150 000
adolescents, il participe à l’aboulie générale. Les plus révolutionnaires et
les plus dynamiques « en paroles » sont les plus conservateurs et les plus
inertes en actes. On parle depuis des années du chômage des jeunes !!! Mais
comment voulez-vous qu’un chef d’entreprise avec la meilleure volonté du
monde, embauche un « illettré ». Les syndicats de l’enseignement refusent
toute alternative entre chômage et baccalauréat, se transformant bêtement en
fabricants d’incendiaires.
Ce qui nous manque c’est le bon sens, la volonté et le courage, qui, hélas !
ne figurent pas sur les étals de nos supermarchés. J’ajouterai un élément
que beaucoup de Français rêvent de retrouver : c’est un minimum d’unité et
de cohésion nationale, et le sens de l’intérêt national. Un Colbert faisait
planter des milliers d’hectares de chênes pour la Marine Royale dans 250
ans. Voilà un exemple d’homme d’état guidé uniquement par l’intérêt de son
pays. Aujourd’hui la multitude des habitants de la ménagerie politique ne
pense qu’à l’élection ou la réélection dans 2, 3, 4 ou 5 ans.
Des décennies de marxisme nous ont imprégnées de la pensée de Lénine qui
prône « la pratique de la contradiction dans l’essence même des choses ».
C’est dans la droite ligne de cette grande pensée révolutionnaire que seront
perpétrés les massacres de millions de paysans en URSS dans les années 20,
digne écho aux massacres des Vendéens sous la révolution, impitoyablement
sacrifiés sur les autels du terrorisme à visage des Lumières, rempli d’une
bonne conscience humanitaire, puisqu’il délivrait le peuple de son ignorance
de la liberté au fil des sabres égalitaires. Cette dialectique a infesté
jusqu’à l’éducation des enfants ; les propos médiatiques et toute
l’existence politique est une dialectique de désunion, de division, de
haine. Ouvriers contre patrons dans la même entreprise, riches contre
pauvres dans la même société, droite contre gauche dans la même nation,
intégristes contre progressistes, hommes politiques contre hommes politiques
dans le même gouvernement… Qui osera prôner la substitution à la dialectique
de haine de l’esprit de l’unité.
Il y a 150 ans Tocqueville écrivait : « comme la révolution française a
semblé vouloir renouveler le genre humain plus que réformer la France, elle
a allumé une passion que, jusque là, les révolutions politiques les plus
violentes n’avaient jamais pu produire. Elle a inspiré le prosélytisme et
fait naître la propagande. Par là enfin elle a pu prendre cet air de
révolution religieuse qui a tant épouvanté les contemporains ; ou plutôt
elle est devenue elle-même une sorte de religion nouvelle, religion
imparfaite sans Dieu, sans culte, sans autre vie, mais qui, néanmoins comme
l’islamisme a inondé la terre de ses soldats, de ses apôtres, et de ses
martyrs. » 150 ans ont passé depuis la rédaction de ce texte !!! y a t il
une virgule à y changer ?
C’est au moment où j’allais clore mon éditorial que me tombe sous la main
une revue rendant publique la pétition, le 13 décembre, d’une vingtaine
d’historiens, de différentes tendances religieuses et politiques appartenant
au Collège de France, à Sciences Po …. : « ému par les interventions
politiques de plus en plus fréquentes dans l’appréciation des événements du
passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens …. »
rappelant que « l’historien n’a pas pour rôle d’exalter ou de condamner, il
explique … Ce n’est donc pas à la loi de lui prescrire « sous peine de
sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver ».
Plusieurs lois ayant été votées, la dernière en date du 21 mai 2001,
traitant de la « reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que
crime contre l’humanité », un professeur de l’université ayant écrit un
livre sur les « Traites négrières, essai d’histoire » récompensé par le prix
d’histoire du Sénat, le prix de l’essai de l’Académie Française, le prix
Chateaubriand et salué par la communauté des historiens pour son sérieux se
voit assigner en justice pour négationnisme, parce qu’il écrit qu’il faut
différencier l’esclavage du génocide, l’un faisant de l’esclave une
marchandise, l’autre le vouant à l’extermination.
Si cette pétition avait été signée quelques semaines plus tard, j’aurai pu
avoir la « vaniteuse tentation » de penser que mon éditorial y était pour
quelque chose !!! C’est raté !. …
Bonne Année à tous
Avec mes plus affectueuses pensées.
Le Président
M. BRUN
Le 13 janvier 2006