frater.jpg (7109 octets)           Association  Fraternité  Saigon  -  Cholon  (Bác Aí)

 

Bulletin N° 21
Février 1999

 

Chers Amis,

Le calendrier solaire vient de nous faire basculer de 1998 en 1999. Dans quelques jours le cycle lunaire nous éloignera de la jungle du Tigre pour nous laisser courir à travers les champs de luzerne du lapin, ou nous pelotonner dans le creux d'un fauteuil devant un bon feu de bois avec notre ami le Chat. Lequel de ces deux animaux sera notre protecteur pour les 12 prochains mois ? Je ne saurai trancher : Lapin pour les Chinois, Chat pour les Vietnamiens ... Ayant eu le privilège de me voir octroyer durant les années 40 par le grand Adolf, des vacances dans un camp de Prusse occidentale, j'ai eu l'occasion de faire la comparaison culinaire entre les deux animaux. Croyez-moi, elle n'est nullement en défaveur du Chat... Le crépuscule d'une année entraîne à un bilan, alors que l'aurore de la nouvelle incite aux vœux, aux résolutions, voire aux prophéties.

1998 n'aura pas échappé au régime général du temps écoulé depuis l'apparition de l'homme sur la terre. Si, telle l'image d'un billet de banque, l'année comporte l'ensemble des couleurs de l'arc-en-ciel de la plus gaie à la plus triste, un élément ne change malheureusement pas, c'est le filigrane, en l'occurrence la violence. Collective par les guerres, civiles ou étrangères, tribales, ethniques ou religieuses, par les coups d'état, révoltes et révolutions, ou bien individuelle par la criminalité débutant par la petite délinquance pour aboutir au grand banditisme, que dire de l'inconscience et de l'irresponsabilité des " chauffards " de voiture, de la désinvolture, du laisser-aller, ou de la lâcheté de certains responsables de notre jeunesse ne réagissant devant l'indiscipline, l'impolitesse, la drogue que par le silence -, que dire encore de l'inconscience, l'irresponsabilité et la désinvolture de ce personnel d'hôpital absent de son poste un dimanche de vacances, oubliant que la maladie et la mort ne connaissent ni les week-ends, ni les congés payés, ni les 35 heures, ni jour ni nuit. Bien sûr tout cela ne date pas d'aujourd'hui.

Pour ce qui concerne la violence collective, il suffit, entre autres, de compulser la Bible pour s'en convaincre. Le livre de Josué nous raconte " En ce jour-là, Josué s'empara de Maqqeda et la passa, ainsi que son roi au tranchant de l'épée, il la voua à l'interdit, eux et toutes les personnes qui s'y trouvaient, il ne laissa pas un survivant ". Puis cela continue avec Livna, puis Lakisth, puis Gueza, et encore Eglon, jusqu'à Hébron ... J'arrête la macabre litanie des villes qui l'une après l'autre verront leur population exterminée. La purification ethnique déjà en marche.

Période barbare me direz-vous ? Oui, si l'on considère comme barbare la froide acceptation du sang directement sur les mains et tout proche des yeux. Notre siècle de techniciens a fait beaucoup mieux depuis. La dernière guerre a permis de détruire sans " voir " et sans " toucher ". Du haut du ciel des centaines de milliers, que dis-je, des millions d'êtres humains ont été anéantis sans que ni les yeux ni les mains ne se salissent. La liste des noms de villes - Coventry, Dresde, Hambourg, Hiroshima n'a fait qu'accompagner celle des peuples - Juifs, Arméniens, Chrétiens du Sahel, Hutus, Tutsis, Cambodgiens de Pol Pot sans oublier les dizaines de millions de morts planifiés par le " Père des Peuples ", Joseph Staline. Nous ne sommes plus des barbares. Nous nous en persuadons en claironnant nos " droits de l'homme " en nous affirmant les ardents défenseurs de l'Humanité, de la Démocratie... et pourtant tous les deux jours, il y a l'équivalent d'un Hiroshima, d'enfants mourant de faim dans le monde ; seulement nous ne les " voyons " plus. Nous entretenons notre bonne conscience par la nouvelle mode des " repentances "... Tout le monde à genoux, demandant pardon pour l'Inquisition, la Sainte Barthélemy, la guerre de Cent Ans, celle de 30 ans... Même ce brave Khieu Sampan, ce " frère " de Pol Pot, nous exprime à la télévision sa profonde contrition en se disant " désolé, très désolé pour les deux millions de morts du Cambodge... ainsi que pour la vie des animaux perdus durant cette guerre ". Main droite sur le cœur, coupe de champagne dans la gauche...

Quant à la violence individuelle, elle non plus ne date pas d'hier mais, du moins pour les 76 années dont je puis témoigner, elle n'avait jamais atteint le degré dont nous devenons les spectateurs. Vieillards molestés, professeurs agressés, jeunes enfants rackettés ou victimes des pédophiles, sans parler du côté matériel, vitrines défoncées, véhicules incendiées, déprédations de toutes sortes... Quelques exemples: un " chanteur " NTM, qui se qualifie lui-même de " star ", spécialiste des éructations grossières contre la police, la justice, la famille, insulte une hôtesse d'Air France, la gifle, lui crache au visage et lui fracture le nez, il est laissé en liberté afin de lui permettre d'assurer son "concert " du soir. Un instituteur de Rouen sépare deux enfants qui se battent, il se permet de donner un coup de pieds aux fesses de celui des deux qui continue la bagarre, le maître est traduit devant le conseil de discipline.

Ceux qui déclenchent ces violences se mettent rapidement à la tête d'un petit groupe, qui devient une bande, créant ses propres règles et sa " tradition ". Comme le souligne nos remarquables informateurs de la télé, brûler, casser, briser, est devenu une "tradition" le dernier jour de l'année. Cela incite Françoise Giroud à conseiller, avec beaucoup d'humour, à nos médias de fournir l'an prochain essence et allumettes à nos chers casseurs, afin de s'assurer que la " tradition " se perpétue bien.

Il est vrai que nous vivons dans une société qui clame la démocratie, mais se couche en face des clans, des lobbys qui deviennent vite des gangs ou des mafias et devant lesquels la majorité dite silencieuse, abdique toute résistance, tremble et subit, lorsque ces minorités détiennent le pouvoir, l'argent ou la force, ou lorsqu'elles se font accorder ou s'arrogent des privilèges extorquant à la société des avantages spéciaux qualifiés de " droits démocratiques ".

Vous qui avez des enfants - ou des petits-enfants - vous avez vu ces jeux vidéos Wild 9 (PlayStation) : " le premier jeu vidéo où l'on peut torturer ses ennemis -, on peut les empaler, les noyer en les laissant respirer un peu pour prolonger leur agonie ". Les jeux " Blood " vendus en grande surface: " Vous assistez à d'effroyables scènes d'humiliation et de torture, vous entendez hurler chacune de vos victimes ". Et je sélectionne les échantillons pour vous éviter dans d'autres jeux de voir toute la gamme de tortures décrites avec la délectation d'écrabouiller de la vraie chair humaine...

Tout cela sous couvert de liberté ; mais sommes-nous encore en démocratie lorsque, lors d'un concours administratif récent le sujet donné aux candidats était le suivant : " En quoi le pacte civil de solidarité est-il nécessaire ? ". Peut-on accepter dans le pays si fier d'avoir élaboré les droits de l'homme, d'avoir inscrit dans la devise de sa république le mot " Liberté ", de voir imposer cette obligation implicite d'admettre d'emblée, ce qui devrait au minimum impliquer la possibilité d'une discussion avec les arguments en faveur ou contre les différentes thèses. Ne sommes-nous pas en train de verser dans une sorte de totalitarisme et d'inquisition. La réponse implique une adhésion du futur fonctionnaire au " politiquement correct ".

Nous glissons doucement vers ce qui sévit durant 70 ans en Union Soviétique, puis sous Mao, Hô Chi Minh, Castro. Il ne fallait pas " dévier " de la ligne, il fallait faire son autocritique, se repentir des fautes que l'on aurait pu faire, imaginaires... mais possibles. Nous en viendrons bientôt à suivre l'exemple de ces gardes rouges qui en Chine, arrêtaient leurs professeurs, les battaient, les promenaient dans les rues avec un bonnet d'âne et leur passant au
cou des pancartes infamantes, les incitant à accepter avec soumission, puis avec enthousiasme et admiration tout ce que dictait la " Grande Timonerie ", à défaut du Grand Timonier. Qui ose maintenant réagir ? Personne par crainte d'être classé dans les " réactionnaires " ou dans la " Réaction ", substantifs complémentaires au verbe, mais bannis du " vocabulaire correct ". Toute référence à la " morale " est considérée comme un nouveau " fascisme ", tout rappel des " valeurs " devient un germe de dictature. On assiste alors à l'intimidation des familles, des professeurs, de l'ensemble des responsables de l'Education qui n'osent s'opposer à la vente en kiosques d'un film interdit en salle, mais à la portée de tous, pour 79 francs " seulement " : Scream I et Scream II initiant les jeunes aux dépeçages et tortures au couteau. Pour se faire valoir au lycée, à 13 ou 14 ans, il faut l'avoir vu. Et l'on s'étonne du développement de la violence dont on va chercher les causes partout, sauf à sa source réelle : l'agenouillement - que dis-je - la prosternation devant l'Argent. Toute la vie désormais tourne autour de ce critère: cela se vend, cela rapporte, c'est très rentable, cela assure de gros profits, c'est un bon créneau...

Les médias, dont la puissance et l'audience permettraient de participer à la lutte contre cette montée générale de la violence, d'essayer de la freiner, s'en saisissent au contraire pour faire de l'audimat. Alors ceux qui n'en avaient pas encore eu l'idée, ou en tout cas n'étaient pas encore passés à l'acte, apprennent grâce à tous les détails, toutes les précisions possibles comment incendier, casser, voler, violer voire tuer...

Mais tournons la page de 1998 et essayons de rêver un 1999 de paix, de calme, de fraternité, de sérénité. Surtout ne soyons pas obsédés par le fait que 1999 est la dernière année du siècle et du millénaire, d'abord parce que les médias vont se charger à chaque instant jusqu'au 31 décembre, de nous rebattre les oreilles, mais surtout parce que, arithmétiquement et historiquement c'est faux... mais cela est un autre sujet...

Notre principale préoccupation sera d'émerger de ce bain de violence dont un des éléments essentiels du siècle fut qu’elle fut érigée en doctrine d'Etat par Lénine, s'appuyant sur Marx et Engel, d'abord pour la prise de pouvoir qui exigeait l'élimination physique de ceux qui l'empêchaient, puis le maintien au pouvoir avec l'obligation de faire disparaître tous ceux qui le contestaient et enfin la construction d'un nouveau peuple impliquant la suppression physique de tous ceux qui s'y opposaient. Si le pouvoir de Lénine n'a duré que 4 ans, le léninisme a duré trois quarts de siècle et c'est ce bain dans lequel une grande partie du monde a baigné qui a contaminé le reste de la planète. La Haine est une mauvaise herbe qui pousse très vite et envahit. Mais une bonne nouvelle marque d'une pierre blanche le début de la nouvelle année. On nous annonce l'arrivée sur le marché des médicaments d'un antidépresseur pour chiens. Souhaitons seulement qu'ils ne soient pas remboursés par la sécurité sociale car alors la facture s'ajouterait aux 60 millions que coûtent - rien que pour la Ville de Paris - le traitement de leurs déjections. La revue " Science " nous apporte un autre motif d'espoir. Des savants viennent de découvrir la possibilité, par modification génétique, de rendre une certaine mouche plus résistante au temps, en augmentant sensiblement sa durée de vie et surtout en constatant que le même gène qui prolonge la durée de vie apporte à la bestiole une remarquable sérénité. Fini le stress. Même exposée à la famine, à une augmentation brutale de température et jusqu'à l'alimentation par herbes toxiques, nos chères bestioles restent impassibles, sereines, calmes et quasiment indestructibles.

Si l'on n'est pas encore tout à fait sûr d'avoir trouvé la clé de l'Eternité, nous possédons celle de la sérénité. A quand donc l'inoculation de ce gène dans les banlieues où flambent nos voitures... Mais trêve d'humour ! Notre avenir ne pourra s'éclaircir que par deux actions complémentaires. L'une nous est dictée par l'exemple de la mouche, une action tendant à atteindre le calme et la sérénité. La seconde qui consiste, pour chacun, à apporter sa pierre au rééquilibrage entre l'affirmation et l'utilisation des droits, et en contrepartie, la conscience claire de ses responsabilités. Je viens de passer quelques semaines à Hong-Kong et à Singapour, ce voyage revêtant pour moi plus le caractère d'un pèlerinage que d'une escapade touristique m'a permis de mettre l'accent sur la réflexion bien davantage que sur la distraction. Or un certain nombre de constatations entraînent des interrogations et apportent des thèmes de méditation. Un des prétextes invoqués à la violence dans les banlieues tiendrait chez nous à la construction des HLM, alors pourquoi Hong-Kong et Singapour, essentiellement constitués d'immeubles de 30, 40 voire plus de 50 étages, habités par des populations souvent pauvres, quelquefois très pauvres, ne sécrètent-elles aucune violence -, pas de graffitis ni de tags, pas de destruction, les fleurs, les mandariniers du Têt placés un peu partout ne sont ni volés, ni détruits, même le long des tapis roulants du métro ; dans ce dernier, personne ne saute les portillons sans avoir payé, alors qu'au RER d'Aulnay-sous-Bois, c'est à peu près le tiers des voyageurs (à certaines heures la presque totalité) qui saute le portillon sans ticket. Les voitures dans les rues respectent et la vitesse et les indications au sol. La circulation grouillante, surtout à Hong-Kong, se fait à un rythme plus lent que chez nous, mais régulier sans bousculade. Les enfants des écoles, avec leurs uniformes, rentrent chez eux par petits groupes bien sagement sans hurlements ni bagarre... Toutes les personnes retrouvées, françaises ou chinoises, reconnaissent la même chose : une qualité de vie sans stress, car sans aucune crainte de violence ni d'agressivité. C'est reposant. Il faut bien s'interroger devant une telle différence qui saute aux yeux. Certains affirmeront qu'il y a moins de liberté, plus de contrainte. Pour ma part je ne le crois pas, mais il y a un meilleur équilibre entre la liberté et la responsabilité. Les gens se sont habitués à respecter les règles élémentaires de la vie en société. J'avais connu dans les années 55 un Singapour crasseux, véritable cloaque dans certains quartiers, avec une odeur inoubliable de moisi, de pourri, de décomposition, puis lors de mon séjour à l'Ambassade (1975-1980), j'avais assisté à la transformation ultra rapide de ce pays. Aujourd'hui, on constate une véritable métamorphose. Ville la plus propre du monde, une des plus modernes, une qualité de vie remarquable. A Hong-Kong, dans les années 56-58, même constatation, saleté, honnêteté à géométrie variable des taxis, des services, etc... Aujourd'hui, comme me l'ont affirmé des amis chinois et français, tout le monde veut dans cette région d'Asie, même en Chine côtière, imiter Singapour. Il suffit d'un bon exemple pour qu'il devienne contagieux.

Depuis plus d'un siècle, l'Occident s'est laissé hypnotiser par la Science avec les résultats remarquables que l'on connaît, découvertes, progrès en tous genres. Nous savons maintenant ce qui se passe sur la Lune, mais nous ne nous connaissons même plus nous-mêmes. Nous ignorons le contenu et les limites du Bien et du Mal ; les citoyens considèrent qu'ils ont de plus en plus de droits et que leur liberté est illimitée, alors que nos devoirs restent au vestiaire, quand ils n'ont pas été jetés à la rivière. C'est avec l'Argent le règne de l'hypocrisie, du mensonge, de la malhonnêteté. On a oublié que la première responsabilité de l'homme est de préserver l'harmonie de la société, conviction ancestrale non encore totalement déracinée en Orient où l'équilibre du Ying et du Yang reste encore d'actualité. On ne pourra parvenir à cette harmonie en Occident que si tous les citoyens respectent les lois non par obligation mais à la lumière d'une éthique à la fois temporelle et spirituelle. Il faut qu'une inspiration extérieure, avec le rétablissement des repères aide les gens à retrouver leurs ressources intérieures en apprenant à lutter contre la vague contraire, en leur réapprenant à donner un sens à leur vie et en les convaincant que surmonter un obstacle, c'est le transformer en auxiliaire de progrès. Voilà, mes Chers Amis, un ensemble de pensées que je vous livre à l'aube de cette nouvelle année, comme quelques bûches jetées dans l'âtre évoqué en début d'Editorial avec notre ami le Chat et dont le feu réchauffera les douze prochains mois à condition que nous ayons le courage d'y frotter l'allumette.

Le Conseil d'Administration et moi-même souhaitent à tous les Fraterniens et leurs familles SANTE, PROSPERITE, BONHEUR.

Le Président
Michel BRUN

                                       NOUVELLES D'ASSOCIATIONS AMIES

Avec la généralisation de l'Internet en France, les échanges entre anciens élèves des ex-lycées au Vietnam sont entrés à présent dans une phase extraordinairement active. Ainsi, "rousseauiens" et "yersiniens" (qu'ils nous pardonnent ces néologismes, que ne renierait notre regretté Tcheng !) s'interconnectent d'ores et déjà. Voici les adresses de leurs sites, à visiter : pour l'amicale des anciens élèves de Chasseloup Laubat - Jean Jacques Rousseau: http://perso.club-internet.fr/alorrain et pour l'amicale des anciens élèves de Yersin (Dalat): http://perso.club-intemet.fr/trandac.
Merci à nos amis de ces amicales pour ces informations.
L'association Fraternité s'inscrit évidemment dans ce mouvement, qui permet effectivement, à l'échelle mondiale, de s’échanger des informations, presque instantanément et pour un coût très bas. Concernant les associations d'anciens "rousseauiens", "yersiniens" ou "fraterniens", se créent actuellement à une allure jamais atteinte des réseaux entre personnes ayant connu les mêmes gens (les "promos"), un même lieu (un lycée), une même ville ou pays, voire une même organisation qui n'existe plus (l'enseignement du français au Vietnam jusqu'en 1975). Se mettent également en place des connexions entre ces associations et d'autres organismes culturels. Ainsi, l'on peut dire, sans risquer de tomber dans un idéalisme béat, que se forment déjà, virtuellement et "en direct", une nouvelle France, un nouveau Vietnam, une nouvelle Chine, un nouveau Monde.
L'internet rapproche donc et crée des liens qui peuvent aboutir bien évidemment sur des actions communes : une chance pour qu’enfin puissent s’effectuer des ouvertures sur le monde pour certaines sociétés européennes apparemment bloquées par des configurations et idéologies passéistes (voir l’éditorial de ce numéro). Il n’est plus de mise, de nos jours, de rester isolés et d’attendre qu’une quelconque autorité décide pour nous : la circulation des informations est source d’action.
Notre association a depuis toujours prôné la création de ce type de réseaux qui mettent ensemble les atouts d’un groupe de personnes, atouts qui peuvent se compléter, s’enrichir, s’ouvrir et aboutir à l’émergence, par la nature des choses, de dynamisme et évolution positive.

Association FRATERNITÉ SAIGON-CHOLON
30 Avenue Benoit Malon - 93 190 LIVRY-GARGAN (FRANCE)
Téléphone : 01.43.30.51.96

DU COTE DE CHEZ NOUS LES FRATERNIENS...
BONNES ET HEUREUSES NOUVELLES

Valses, danses, farandoles, rythmes, lumières tournoyantes, etc., depuis quelque temps, les mariages des nouvelles générations, qui arrivent à l'âge de fonder leur foyer à leur tour, surviennent de façon rapprochée. Et leurs parents trouvent que le temps passe trop vite... Les enfants de fraterniens n'échappent pas à la règle et les noces auxquelles nous avons été conviés depuis bientôt deux ans ne sont plus relatées dans ce bulletin. Regrettables oublis, noyés dans les vapeurs des saisons successives, que nous essayons de réparer maintenant, si c'est encore possible, avec nos sincères excuses auprès de nos amis, de nos collègues et des nouveaux mariés (plus tellement).
Ainsi, le fils cadet de Jean-Paul DO CAO a trouvé son âme sœur de l'autre côté de l'Asie : Albert Do-Cao Truc et Rosame Kong Man Yee se sont unis le 23 août 1997 à Hong-Kong. Plus près de la capitale française, et à quelques jours de Noël de la même année, la fille aînée d'Alice LY (Madame DAM XUAN NGAN), prénommée Nga, a sablé le champagne à Bezannes, près de Reims, avec son doux Arnaud. De son côté, le 19 septembre 1998, Liliane Le Doan van Trang, la fille de Madeleine DOAN VAN PHE (Madame LE VAN PHU) s'est unie avec Philippe Lhoro dans la région parisienne.
Tous nos vœux de bonheur pour les jeunes, et espérons que la famille fraternienne croisse encore. Au cœur du 13e arrondissement de Paris et sous l’égide de Christophe LAURET, vient de s'ouvrir une MAISON DU SPORT ET DE LA CULTURE de plus de 200 m2, événement exceptionnel compte tenu de la difficulté à trouver un local dans Paris intra muros. Inaugurée le 5 décembre dernier par M. Jacques Toubon, maire du 13e arrondissement, elle abrite d'ores et déjà plusieurs associations et nous permet d'organiser des activités dans le cadre de Fraternité. Notre prochaine assemblée générale annuelle y aura lieu ce 14 mars autour d'un buffet.

Maison du Sport et Culture
14 rue de la Fontaine à Mulard
75013 Paris
Tél : 01 43 31 17 40

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